C'est sans doute un simple oubli , une étourderie... Mais en tout cas, la scène, quelque peu cocasse, n'aura pas échappé aux journalistes. Selon le journal La Montagne, tout se passe dans un bar de La Villetelle (Creuse).
En déplacement sur le thème des «défis de la ruralité», Nicolas Sarkozy entre dans un établissement «multiservices» tenu par Bruno Durand.
Le président s'accoude au comptoir et commande quatre cafés. Il en profite ensuite pour vanter sa politique, et plus particulièrement la baisse de la TVA à 5,5 % dans la restauration, dont il est l'artisan.
Il lance alors un «C'est ma tournée» pour le moins enthousiaste, avant d'encenser «un bel endroit où on a envie de s’installer », qui sert aussi de marchand de journaux, de station essence, de bureau de poste... dans un village qui ne compte que 160 habitants.
Seulement, le patron du bar, lui, attend toujours la monnaie ! Parce que planning oblige, Nicolas Sarkozy ne s'est évidemment pas éternisé sur les lieux, et a poursuivi le timing serré de son déplacement, entouré d'une horde de journalistes et de gardes du corps. Dans la mêlée, on l'imagine bien, le chef d'Etat a souri, salué le patron du bar et passé la porte... en oubliant de régler la note.
Montant du préjudice : 6,60 euros. Dans Libération, la femme du gérant du bar, elle, préfère en sourire. La note du président, pas de problème, c'est pour elle ! «Il y a tellement de monde et de contraintes d'organisation dans ces déplacements que je comprends le ratage. Je ne me serais pas imaginée lui réclamer 6,60 euros pour les quatre cafés commandés».
Source : Le Parisien.fr